lundi 20 octobre 2014

Allison Schulnik

Je ne peux pas m'empêcher d'écouter cette vidéo en boucle depuis que je l'ai découverte, au hasard d'un cours. J'ai vécu un moment de catharsis à la première écoute, oui à ce point là.

Forest,  de Allison Schulnik, 2009. Sur la musique Ready, Able des Grizzly Bear

 La technique est parfaite et rend parfaitement l'atmosphère mystique et fantastique, propre à l'artiste. Je suis certaine que la matérialité des matériaux joue pour beaucoup dans le côté magique de ce genre d'animation. La matière inerte s'anime et ce, avec tellement de vie et de sensibilité qu'il est difficile de ne pas être touché par ces êtres. Jeune, j'étais fascinée par des créatures animées aussi simple que Pingu, pour les mêmes raisons, les prouesses technologiques les plus fameuses n'arrivent toujours pas à me fasciner autant. 

 Mound de Allison Schulnik, 2011

Il est aisé de reconnaitre la signature de l'artiste dans les formes, les créatures, l'univers si particulier qu'elle créée. J'aime la richesse et la maturité que l'animation semble avoir acquit, deux ans plus tard. C'est fascinant. Je voudrais voudrais regarder cette montagne pluri-forme à l'infini. 

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