lundi 20 octobre 2014

Cai Guo-Qinag


J'étais choqué par l'idée que ces êtes aient toutes été un jour vivantes et finissent maintenant leurs jours empaillés, servant docilement l'art. Mais non, ça va.

 Head on (2006) de Cai Guo-Qiang

Voici un extrait tiré du site internet de ArtMag.  (ça m'évitera de paraphraser)


For his dramatic installation, the artist, who lives in New York, had 99 life-sized stuffed wolves barrel into a glass wall. They push on relentlessly, crashing with full force against the transparent barrier. While Cai's work, which was conceived for the Deutsche Bank Collection, was inspired by Berlin and its history, its message is generally valid. "I wanted to portray the universal human tragedy,“ says Cai, “resulting from this blind urge to press forward, the way we try to attain our goals without compromise,"


Ce qui m'a amené à découvrir une autre de ses oeuvres...
...et cet article super intéressant sur les artistes chinois contemporains.





Burning Man

Vous l'avez certainement déjà vu, mais je viens de regarder ceci:

Drone's view of Burning Man 2014 

http://vimeo.com/105365388

(excusez-moi de ne pas inclure la vidéo dans l'article directement. La captation que j'aime n'ai pas disponible sur Youtube, mais sur Viméo).


Je trouve les points de vue magiques! On dirait une fourmilière bien grouillante, avec les petites ouvrières convergeant vers leur colonie. l'usage d'un plan très large, disponible par l'usage des drones, fait ici toute la différence dans le rendu. Je suis vraiment impressionné par la mobilité et la précision des images et des mouvements. Le tout semble si fluide, si contrôlé. Je serais bien curieuse de voir le fonctionnement d'un tel appareil et de l'expérimenter moi-même. 


Je pense qu'un tel vidéo pourrait très facilement impressionner une classe d'élèves sceptiques quand à l'impact qu'à un changement de cadre sur le sens de l'image.
 

Si vous vous posez la question:
Burning Man is a week-long annual event that began in San Francisco's Baker Beach in 1986 and migrated to the Black Rock Desert in northern Nevada, in the United States. The event begins on the last Monday in August, and ends on the first Monday in September, which coincides with the American Labor Day holiday. It takes its name from the ritual burning of a large wooden effigy, which is set alight on Saturday evening. The event is described as an experiment in community, art, radical self-expression, and radical self-reliance. (Tiré de Wikipedia)

 

Shirin Neshat - Turbulent


 Turbulent, 1999, de Shirin Neshat.

J'aurais adoré voir cette installation vidéo en personne. La dualité est si parfaitement représenté. Entre le monde des hommes et la réalité complètement différente que les femmes subissent. Entre la représentation et le ressentit brut, à la limite de l'harmonieux, qui n'est pas présenté pour les autres (comme l'autre, devant spectateurs), mais lancé comme un cri du coeur à travers les ombres, seul. 

J'imagine la salle d'exposition: dans la pièce sombre, deux écrans se font face. D'un côté, les hommes, de l'autre, la femme sous son voile. Le chanteur offre sa prestation, accompagné de son public, puis le silence se fait. En réponse, sur l'écran opposé, la femme entonne son chant, tandis que les premiers écoutent. Et le dialogue recommence, à l'infini.

Pour l'information (et que c'est quand même important), Shirin Neshat est une artiste d'origine iranienne. Je vous conseille de lire sur son parcours.

Allison Schulnik

Je ne peux pas m'empêcher d'écouter cette vidéo en boucle depuis que je l'ai découverte, au hasard d'un cours. J'ai vécu un moment de catharsis à la première écoute, oui à ce point là.

Forest,  de Allison Schulnik, 2009. Sur la musique Ready, Able des Grizzly Bear

 La technique est parfaite et rend parfaitement l'atmosphère mystique et fantastique, propre à l'artiste. Je suis certaine que la matérialité des matériaux joue pour beaucoup dans le côté magique de ce genre d'animation. La matière inerte s'anime et ce, avec tellement de vie et de sensibilité qu'il est difficile de ne pas être touché par ces êtres. Jeune, j'étais fascinée par des créatures animées aussi simple que Pingu, pour les mêmes raisons, les prouesses technologiques les plus fameuses n'arrivent toujours pas à me fasciner autant. 

 Mound de Allison Schulnik, 2011

Il est aisé de reconnaitre la signature de l'artiste dans les formes, les créatures, l'univers si particulier qu'elle créée. J'aime la richesse et la maturité que l'animation semble avoir acquit, deux ans plus tard. C'est fascinant. Je voudrais voudrais regarder cette montagne pluri-forme à l'infini. 

mercredi 15 octobre 2014

Quand l'espace disparait


Cloudscapes (2010) - Transsolar and Tetsuo Kondo Architects


Il ne s'agit que d'eau, mais soudain, l'espace devient autre. On l'occulte doucement pour mieux le mettre en relief. Tout en douceur.

mardi 14 octobre 2014

Centre-Sud

Un projet que j'ai fait avec des voisines. Chacune avait une caméra vidéo et devait filmer notre quartier. Derrière nos portes closes et notre cour, entretenue jalousement, de quoi se cache-t-on?

 

La vidéo, qui apparait sans dessus-dessous ci-haut était projeté sur un cadre fait de papier mylar, comme une petite fenêtre nous permettant de voir chaque subjectivité.